Animations, présentations, démonstrations et autres exhibitions

Te va’a signifie, La pirogue, est une embarcation reliée avec un balancier latéral appelé «ama» par deux bras le «iato» et attaché par des lanières de caoutchouc, à la fois résistantes et souples «uaua», se compose de un à six rameurs (v1 à v6).

  • Initiation à la danse polynésienne (filles et garçons):

Les missionnaires de la London Missionary Society considéraient les danses traditionnelles polynésiennes comme sataniques et obscènes, elles ont donc longtemps été interdites durant la colonisation. Ces danses comprennent des mouvements des bras, des hanches ou des pieds. On se déplace dans un espace bien défini selon l'histoire que l'on veut raconter. Rien n'est fait au hasard! Chaque mouvement des bras et des mains possède une signification symbolique qui accompagne un récit gestuel d'une légende.

  • Course de portage de fruits (adultes et enfants):

Ce sport consiste à parcourir une distance déterminée avec une charge de fruits attachés aux deux extrémités d'un bâton en bois. La charge est de 15kg pour les hommes, 10kg pour les femmes et 5 kg pour les enfants.

  • Initiation au javelot polynésien:

Le lancer du javelot était connu dans tout le Pacifique, l’objectif était de lancer le plus loin possible. La technique de propulsion consistait à tenir le javelot dans une main, l’index appuyé sur la partie arrière, l’autre main servant à le guider. Les atouts pour être un bon lanceur était l’adresse, la souplesse, la puissance et l’équilibre. En effet, l’objectif est de piquer le javelot, de 2,50 mètres de long, sur une noix de coco surélevé à 7,50 m de haut.

  • Initiation au Ukulele:

La bouche du ukulele tahitien est couverte d’une mince plaque de bois qui porte le chevalet, son corps et son manche sont d’une seule pièce de bois ou de plusieurs pièces assemblées mais sans différence structurelle profonde entre le manche et le corps. Le corps est percé de part en part d’un trou conique évasé vers l’avant, bouché d’un côté par la plaque de bois sur laquelle repose le chevalet maintenu par la tension des cordes.

  • Initiations à la fabrication de couronnes de tête en fleurs (adultes et enfants):

La polynésie est considérée comme un véritable paradis fleuri tant le nombre de variétés de fleurs est important. Tous les jours, les polynésiens se parent d’au moins une fleur portée à l’oreille ou dans un chignon. D’autres se coiffent de couronnes de fleurs en toutes occasions et y ajoutent des colliers pour donner un air de fête à leur tenue. À cause de l'achat des fleurs, il sera demandé € 10.- pour confectionner votre propre couronne.

  • Démonstration de vannerie en pendanus:

L’archipel des Australes est réputé pour sa grande spécialité artisanale de tressage. De mémoire de femmes de Rurutu, Raivavae, Rimatara, Tubuai ou Rapa, on a toujours tressé. Sur ces terres fertiles relativement sauvages,
le pandanus est roi. C’est à partir de ses grandes feuilles séchées que les artisanes d’hier et d’aujourd’hui créent les multiples trésors de vannerie.

  • Présentation des costumes polynésiens:

Les témoignages des premiers explorateurs européens du XVIIIème siècle décrivent les costumes de danse essentiellement faits de tapa (écorce d'étoffe battue qui habillait les danseurs et les musiciens). Aujourd’hui, le costume traditionnel de danse tahitienne est composé de plusieurs accessoires (le more - jupe, la coiffe, le titi pour les femmes - soutien gorge en noix de coco, les pompons de poignets et/ou de cheville, les colliers de coquillages). Confectionné à partir de fibres végétales (issues de l’écorce de purau), le more est agrémenté d’accessoires ou d’ornements provenant de l’environnement naturel polynésien (nacre, coquillages, etc.).

  • Et bien d'autres choses...